
- Paru en novembre 2003
- 992 pages
- 14,5x21,5 cm
- ISBN : 9782914777094
- Prix : 30 €
Traduit du catalan par Jean-Marie Barberà.
Préface de Mario Vargas Llosa.
Tirant le Blanc, chevalier breton, parcours le monde pour clamer les mérites de sa dame, la princesse Carmésine. Les jeux de l’amour et de la guerre vont, d’un rebondissement à l’autre, à un rythme effréné, se déployer dans tous les horizons. La prose de Martorell fait alterner les styles, joue sur les sous-entendus et les non-dits, plante les décors chatoyants d’un roman de chevalerie tel qu’il n’en fût jamais.
« Le meilleur livre du monde », comme l’appelait Cervantès, a déclenché un enthousiasme tel qu’à cinq siècles de distance, Mario Vargas Llosa le qualifie encore de « roman total », à la mesure de La Divine Comédie, de Guerre et Paix, ou de Moby Dick.
Les aventures du chevalier breton Tirant le Blanc en Angleterre, en Sicile, à Byzance ou en Berbérie tissent un monde où résonnent le choc des armes, les cavalcades effrénées, les plaintes des héros brisés, blessés ou déçus. Dans un univers flamboyant transformé en une immense lice de tournois, où les jeux de l’amour et de la guerre s’entremêlent, des personnages de chair et de sang rivalisent d’honneur et de vertu, et lâchent la bride à leurs passions.
De la poussière âcre des batailles, des parfums capiteux des lits obscurs, des amours de Tirant et Carmésine, de l’espièglerie de l’extraordinaire demoiselle Plaisirdemavie, du Tirant le Blanc enfin, le public français ne connaissait que l’adaptation du comte de Caylus datée de 1737. Voici la traduction intégrale du fleuron de la littérature du Siècle d’or catalan.